Cette séquence a été initiée par nos enseignants en histoire-géographie, dans le cadre du chapitre sur la « ville de demain » et sur le thème des métropoles.
Pour ce travail d’invention (imaginer la ville idéale du futur), la difficulté était en effet de guider la pensée créative des élèves pour leur permettre :
– dans un premier temps, d’investir l’imaginaire par une pensée très ouverte
– dans un second temps, de guider cette pensée dans un projet réaliste et qui réponde à des solutions par rapport aux problèmes actuels des grandes villes.
Des groupes ont été constitués afin d ‘échanger en amont sur les problèmes actuels des grandes villes (la pollution, les logements, les transports, etc.). Des idées fructueuses ont émergé, des dessins et schémas sont venus se constituer au fil des cours.
Par la suite, la rédaction d’un petit texte explicitant leurs choix s’est greffé à ce projet afin que les élèves s’initient aux techniques d’argumentation.
Plusieurs compétences ont été travaillées dans ce projet :
– l’explicitation d’un problème actuel des villes et la capacité à y apporter des solutions par un travail d’imagination
– l’engagement personnel ainsi que son articulation avec le travail de groupe (acceptation des arguments des camarades, des critiques, prise en compte de ces critiques pour faire évoluer le projet)
– la capacité à mener une réflexion sur la question des objets connectés : comment pourrions nous les utiliser à l’avenir pour les mettre au service d’un bien être collectif ?
– des compétences d’écriture collectives pour que le projet soit correctement explicité dans la production finale.
Travailler sur l’imaginaire questionne sans doute aussi le rapport de chacun de nos élèves au pouvoir qu’il s’accorde sur sa vie, son avenir. Leur permettre de se projeter ainsi, a pour but de développer chez eux un geste sur le monde !